S’engager pour l’Insertion : Quand la Clause Sociale devient un atout RSE
Florent EUILLET
Directeur de MOZERR SIGNAL

MOZERR SIGNAL – Entreprise de signalisation urbaine, engagée depuis de nombreuses années sur les clauses sociales.

Depuis quand êtes-vous engagés sur les clauses sociales ?

Mozerr Signal déploie un engagement sur les projets de clauses sociales depuis sa création. Notre structure a souhaité accentuer son investissement inclusif depuis 2019. Elle a mis en œuvre un projet d’insertion sociale sur mesure au sein de l’entreprise et du centre de formation des équipements routiers, certifié Qualiopi.

Pour cela, nous avons construit un partenariat et une étroite collaboration avec Nova Emploi, France Travail, l’OPCO Constructys ainsi que le CAFOC. L’objectif est de promouvoir l’insertion inclusive par l’apprentissage de nos métiers pour l’ensemble de nos intégrations.

 

Comment avez-vous tiré parti des clauses sociales pour en faire une opportunité ? Quelle valeur ajoutée apportent-elles à votre entreprise ?

La clause sociale nous a permis de modifier totalement notre stratégie sociale, qui était liée, à une certaine époque, à l’insertion d’un public intérimaire prioritaire, éligible aux clauses sociales des marchés publics.

Grâce à ces projets, nous avons pu mettre en œuvre de la formation sur poste de travail afin de promouvoir nos métiers et de co-construire de nouveaux projets de professionnalisation et d’insertion vers un public prioritaire.

Tout cela s’est fait tout en garantissant un apprentissage métier de base, sous les dispositifs POEC, et la future intégration en CDI au sein de notre structure, une fois les compétences validées lors de la période de formation.

« La plus-value est, prioritairement, de pouvoir maîtriser les compétences nécessaires à l’exécution de nos métiers. » 

Elle permet également d’être dans un dispositif et une stratégie inclusive, qui valorisent naturellement les heures d’insertion, et de construire des ambitions professionnelles vers un public prioritaire éloigné des prérequis liés à nos compétences et obligations métiers.

Pourquoi faites-vous appel à des partenaires spécialisés dans l’insertion professionnelle pour la mise en œuvre des clauses sociales ?

Sans ces partenaires (interim d’insertion et Geiq BTP 31), nous n’aurons jamais pu mettre en œuvre cette stratégie. 

D’un point de vue financier, les aides et l’adaptation des ces dispositifs à nos contraintes de formation ont permis de construire des projets de formation sur mesure  sans cela, le coût engendré par ces projets n’aurait pas pu être supporté par l’entreprise. 

Ces partenaires nous ont permis aussi de promouvoir naturellement les idées inclusives que nous souhaitions mettre en œuvre et de nous aider à les présenter vers un public prioritaire motivé à construire un nouveau projet professionnel.

De plus, l’ensemble des ces partenaires nous ont soutenu dans la l’amélioration de nos process qui va nous permettre d’aboutir en 2025 sur la validation d’un diplôme RNCP en signalisation routière.

 

De quelle façon notre collaboration pourrait être optimisée ?

Notre collaboration, qui a déjà été mis en œuvre lorsque je travaillais au sein de l’entreprise Jean Lefebvre, peut être encore optimisée en valorisant l’ensemble des parcours de professionnalisation que nous continuons à mettre en œuvre. 

 

« Nous pourrions optimiser notre collaboration en coconstruisant de nouvelles idées afin d’améliorer la valorisation des clauses sociales. »

 

Au-delà, de valoriser les heures d’insertion, c’est la valorisation d’un fonctionnement et de parcours professionnels qui permettrait d’être acteur de nos projets vers les acteurs publics voire même promouvoir cette inclusion vers d’autres acteurs économiques.